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JULIBEL, le français d'aujourd'hui Base de données initiée à la rédaction de LMDP |
SOMMAIRE |
Numéro 122 - Septembre 2005
Au sommaire 1.
Damien Avet, ISJN, Jumet:
2.
Jean-Luc Léonard, INDA, Arlon: 3.
Maria Arcuri, CSM, Gosselies: 4. Josiane Incoul & Isabelle Parisse, ISJ, Libramont: Adolescents passeurs de mémoire: ombres et lumières... de 1900 à aujourd'hui * 2e d. Lecture en marge: Jean Van Hamme, Malchance |
En guise d'éditorial Compétences ou connaissances ? Pensez-vous qu'au final, le socle commun amènera les concepteurs des programmes à les écrire en termes de compétences à atteindre et non plus en plus en termes de connaissances à accumuler ? François Dubet : J'aimerais bien qu'on arrive à cette définition. Mais il faut savoir que ce sera une véritable révolution dans le monde éducatif français. Parce que depuis maintenant une trentaine d'années, les programmes sont définis par l'aval, c'est-à-dire que les programmes scolaires sont définis par un continuum qui va de l'excellence vers les premières années. Par exemple, le programme est ce qui permet, en général, d'aller dans la classe supérieure, et ainsi de suite. Or je crois que chaque cycle devrait avoir sa propre cohérence, sa propre finalité en termes de programmes. Depuis la formation du collège unique, les programmes ont toujours été définis par l'aval. Donc les élèves ont souvent le sentiment que les programmes n'ont pas de véritable cohérence et de véritable finalité. Le Monde, 21 février 2005. |
Damien Avet, ISJND, Jumet, 3e degré
Bernard TIRTIAUX, Le Passeur de lumière
les personnages * qui est Nivard? * sens du titre * le dénouement * nature du roman * conclusion et prolongements * voir couverture
Avant-propos :
le roman se nourrit de l’Histoire.
Hugues de Payns + 5 compagnons = pères fondateurs de l’Ordre des Templiers au XIIe siècle. A l’origine, leur but = protéger les pèlerins en route vers les Lieux Saints.
Insister sur la réalité : croisades = pillage de l’Orient par les Occidentaux. Rappel : les Arabes = pères de la science, des maths, de la médecine, de l’astronomie…
Deux mots des Templiers : à l’origine moines soldats. Très vite enrichi grâce aux dons venus de partout, l’Ordre s’installe en Orient, mais surtout en Occident. Grâce à cette richesse, les templiers deviennent banquiers des papes et des rois è jalousies. C’est véritablement un état dans l’état.
1307 : ordre est interdit, les templiers poursuivis et arrêtés, leurs biens saisis par le roi Philippe le Bel.
1314 : le dernier grand maître, Jacques de Molay est brûlé vif. (Origine d’une rumeur : il aurait lancé cette imprécation depuis le bûcher : « Pape Clément, Roi Philippe, et toi, Nogaret, vous serez dans l’année devant le tribunal de Dieu » ; ces 3 personnages sont effectivement décédés dans l’année !)
NB : si les dignitaires de l’Ordre étaient de véritables hommes d’affaires, beaucoup de templiers respectaient l’idéal de l’ordre.
NB² : l’Ordre des templiers a exercé une véritable fascination (ex : secte du Temple solaire). L’Ordre aurait recherché l’Arche d’Alliance et aurait trouvé, sous les ruines du temple de Salomon, un trésor…)
Bernard Tirtiaux explique ce contexte historique :
pp 102-112 : présentation des chevaliers
pp 104-105 : explication de ce que fut la 1ère croisade : un massacre
p 149 : présentation de l’abbé Suger, abbé de St Denis et homme d’état sous Louis VII
p 243 : but des chevaliers : sortir l’Arche d’Alliance
Il est possible de partir du prologue pour amorcer l’analyse : c’est en quelque sorte une mise en abîme de l’œuvre tout entière. On y trouve la femme noire, la violence, le dieu aveugle, la cécité, le cheval à dompter…
Les
personnages
Base de la recherche : 1 devise latine, courte et explicite (typique des Latins)
Nomina
sunt numina (trad. : les noms sont des présages)
1. Nivard de Chassepierre
Chassepierre : village des Ardennes belges. Intéressant : Nivard cherche une pierre pour sa châsse. Ou Nivard s’est mis en chasse d’une pierre…
Nivard, (du latin nix, nivis, la neige) prénom du Moyen-Âge. Prénom du frère cadet de Bernard de Clervaux, fondateur de l’ordre des Cisterciens. Ce Nivard fut le seul d’une famille de 6 garçons à ne pas suivre le frère (il ne fallait pas que l’héritage se perde !). Un des frères, contraint de suivre Bernard lui aurait dit : « Veinard, nous on va au monastère ; toi, tu gardes le château, les bois, les étangs… » Nivard aurait répondu : « Vous prenez le ciel, vous me laissez la terre… Je n’accepte pas le partage ! »
Cette mentalité correspond assez au personnage de Nivard : « Il ne faut pas se contenter de peu ! »
2. Awen : Awa en langue syriaque, c’est l’Eve des chrétiens. Elle représente la lumière et en tant que telle, elle guide véritablement Nivard.
3. Soma : c’est évidemment le Σωμα des Grecs, le corps. A un moment, Nivard se promène dans une église dont il doit vitrer les baies ; il monte sur les épaules de Soma pour mieux capter la lumière. Alors, Soma est le corps et Nivard l’esprit. C’est l’union de la tête et du corps ; c’est aussi l’union des couleurs.
Dans les vitraux de Chartres, il y a l’image d’un personnage énorme (C’est le prophète Jérémie), portant sur ses épaules l’évangéliste Luc (Luc < lux, lucis, la lumière !). Les 3 autres évangélistes sont portés par les 3 autres prophètes (Isaïe, Ezéchiel, Zacharie). C’est l’Ancien Testament qui porte le Nouveau.
4. Blanche : elle apparaît comme parfaite, à travers les yeux de son fils.
5.Clément : est-il besoin de souligner à quel point il est clément, envers ce père si longtemps absent, violeur de sa mère ?
6.On peut continuer en soulignant que Rosal de Sainte-Croix sculpte des roses, que Bruant de Mauvoisin est vraiment un mauvais voisin…
7. Khalim RHAMIR exemple type de la supériorité de l’Orient sur l’Occident ; cette supériorité se marque aux points de vue technique, intellectuel, moral (c’est près de lui que les croisés, écoeurés par les massacres, viennent se consoler !)
Il est le premier à transmettre la connaissance : p.234, il est le 1er à désigner une couleur céleste (confirmation p.246).
8. Il y a 4 femmes dans le
roman : le passage par leurs bras est important parce qu’elles
construisent Nivard. Ces femmes, B.Tirtiaux les relie aux 4 éléments
fondamentaux des philosophes grecs présocratiques :
Awen, c’est l’eau
(rappel : par 2 fois, l’amour de Nivard et Awen se consomme dans
l’eau).
Gaëlle, c’est le feu (évidence : c’est autour des feux et
des fours des verriers que Gaëlle est heureuse).
Coline, c’est la terre (son
prénom est déjà révélateur. Elle est aussi nourricière : c’est
d’elle que vient l’enfant).
Enfin, Blanche, légère, transparente, éthérée,
c’est l’air.
début "Tirtiaux" * sommaire 122
Analyse plus détaillée : le personnage de Nivard
Historique : un personnage, appelé l’Adepte, est allé en Orient chercher des infos sur le verre et la fabrication des couleurs. On doit à cet Adepte des vitraux de la cathédrale de Chartres, de Notre-Dame et de Saint-Denis.
Historique aussi : ce titre d’Adepte était autrefois donné à celui devenu maître en son art. Il était aussi attribué à l’alchimiste qui était parvenu à transmuter le plomb en or. Nivard, lui, parvient à transmuter en or la lumière grise du Nord.
Il y a dans les relations Nivard – femmes quelque chose de spécial : tout semble indiquer qu’il ne puisse pas vivre deux passions parallèles (la lumière – l’amour).
En quelque sorte, il est un prêtre voué à Dieu.
En même temps, ses souffrances sont nécessaires : toutes les teintes de son existence l’aident à atteindre la lumière, une teinte pour chaque bonheur, une teinte pour chaque souffrance.
Le personnage a une étonnante force mentale, une fameuse puissance de caractère, parfois excessive : il explose régulièrement de haine, de col ère, de brutalité… En fait, Nivard est un sanguin, aux réactions rapides. Il ne cherche pas à plaire : il est entier et, logiquement, il est perfectionniste en tout (en art, en verrerie, en amitié, en amour)
C’est un personnage tourmenté, dès le début. Il est meurtrier aussi et à plusieurs reprises…
Il est très peu sociable : il ne veut pas perdre de temps en bavardages inutiles. Il n’est donc pas facile à vivre.
Par rapport à son frère, c’est le jour et la nuit, la lumière et l’obscurité. Guillaume est un commerçant important, mais sans originalité, un mou. Nivard est un révolté (lien possible avec Camus, L’Homme révolté, entre autres)
Nivard = Icare, puni pour son crime d’orgueil : (p.396) il a trouvé une clé de l’harmonie céleste, Dieu le punit en le faisant tomber de haut ;
Bref, Nivard
n’est ni bon ni mauvais ; il est les deux : il est simplement un
homme.
Analyse plus détaillée : que cherche Nivard ?
Facile : la réponse figure p.31. Elle est reprécisée aux pp 90,111, 112, 113, 120, 142, 143
a. Un roman historique
Incontestable : B.Tirtiaux, lui-même maître verrier, a voulu s’interroger sur les origines de son art : le vitrail è une recherche sur l’histoire des XIIe et XIIIe siècles.
Dès lors, se mêlent à la fiction des éléments de l’Histoire : croisades, templiers, ordres religieux…
Rappel des caractéristiques du genre :
Un fond religieux
Une morale, une leçon, une façon de voir le sens de l’existence
Mise en scène des grands mystères de l’humanité, des grandes problématiques de l’humain : vie - mort, souffrance, destin, Dieu…
Un héros épique, avec des qualités extraordinaires, des pouvoirs, des ancêtres hors du commun…
Confrontation du héros à des épreuves qu’il surmontera grâce à ses qualités
Histoire = base de l’identité d’une nation ou d’une corporation
La trajectoire du héros écrite par le destin : il ne pourra y échapper.
Effectivement, Nivard est soumis au destin : p222 « …il y a au dessus d’eux un plan divin, préexistant et immuable dans lequel ils ne sont que des pions. »
Il devait rencontrer son âme sœur et la perdre (Awen = AMEN, qu’il en soit ainsi !)
Il devait perdre sa mère et faire le pacte de chercher la lumière.
Il devait violer sa belle-sœur pour qu’elle lui donne un fils, un successeur.
En réalité, il devait continuer seul, sans femme ni enfant qui auraient pu le retenir dans son élan vers la lumière.
c. C’est aussi un roman d’amour, un roman d’aventures, un roman initiatique
d. Enfin, c’est un roman philosophique : l’auteur livre sa version du sens de l’existence et du bonheur.
·
Depuis le début, Nivard cherche la lumière,
Dieu. Il atteint son but p.395 « Clément, Soma, Awen, venez vite. Je
tiens une clé, je vois enfin… »
· Il vient de fermer la boucle, il a devant lui toutes les notes de la musique céleste, il a découvert l’harmonie lumineuse parfaite.
Sens ?
1. Nivard a enfin découvert l’harmonie. Laquelle ?
- L’harmonie avec lui-même : il est parvenu à la sagesse qui fait taire les violences, les rancoeurs… Il est en paix avec sa conscience, il assume son passé et ses actes.
- L’harmonie avec les hommes : il a rencontré un fils qui le réconcilie avec la nature humaine et il a un ami fidèle.
- L’harmonie des couleurs, bien sûr : il est l’artiste qui a accompli une œuvre.
- L’harmonie avec Dieu : bien sûr Dieu a mis sur son chemin beaucoup de souffrances, mais c’était nécessaire pour aboutir à la perfection du vitrail et des couleurs.
Il est ainsi devenu un passeur de lumière(s)
2. Il boucle la boucle : parvenu à la fin de sa vie, il ne peut rien faire de plus, il a atteint son sommet è il appelle ses souvenirs, ou bien il prend à témoin de sa victoire les êtres les plus chers qu’il ait comptés. En même temps, cette victoire est une insolence : en trouvant une clé de l’harmonie, il offense Dieu, puisqu’il devient dieu lui-même : il est devenu un créateur aussi doué que Dieu. Souvenons-nous des premiers mots de l’Ancien Testament : « Et lux fit » Or, avec ses défauts, être Dieu, c’est un peu fort ! è Dieu le pousse et le fait tomber. Nivard est monté trop près du soleil, comme Icare.
3. Nivard meurt heureux : s’il appelle au dernier moment Soma, Awen et Clément, c’est pour partager avec eux son bonheur. Nivard meurt, non pas seul comme un chien, mais face à lui-même et à Dieu. Il a trouvé ce qu’il a cherché, ce qu’il a mis une vie à trouver : l’harmonie, l’équilibre (ce qui est d’une ironie sinistre pour un unijambiste !)
De toute façon, une fois son but atteint, mieux vaut s’arrêter là, ne pas se condamner à chercher dans les yeux de chaque femme la lumière (Awen) qu’il a mise dans ses vitraux.
Une fois le but atteint, la vie est dénuée de sens
Préalable : les différentes fonctions possibles du titre :
- Fonction de désignation (du genre ou du thème)
- Fonction d’identification
- Fonction de séduction
- Fonction de connotation
Préalable² : p.311, on dit de Nivard qu’il « veut être un passeur de lumière dans sa barque de verre ». Allusion claire à Charon, le nocher des enfers qui passe les morts sur l’autre rive de l’Achéron, moyennant paiement d’une obole.
Préalable³ : il est amusant de découvrir le titre des versions de l’œuvre traduite :
De
la version espagnole : « L’Archer de lumière »
De
la version anglaise : « Le Dompteur de lumière »
De la version allemande : « Le magicien de lumière »
Avec le titre de l’édition française, cela fait 4 métiers pour un seul homme !
ICI : fonction de séduction, mais aussi de désignation
Le passeur de lumière, c’est :
Celui qui réalise l’harmonie entre la lumière et le lieu
Celui qui crée, celui qui communique sa passion (p.72 : sourcier de lumière)
Celui qui est lien entre hommes et Dieu : c’est cela son rôle, être l’interprète.
Celui qui passe la connaissance, comme l’Orient à l’Occident, comme Nivard à Clément
Celui qui passe une lumière, qui transmet un héritage fait d’expériences et de découvertes. Preuve p.397 « La flèche lancée par l’Adepte ne devait pas retomber »
Celui qui transmet un idéal. Cfr p.75 « …son rêve de lumière »
En fait, le début d’un nouveau millénaire se marque d’un impact sur les mentalités. A la veille de l’an 1000, les gens ont craint la fin du monde. Peu avant 2000, des sectes ont partagé ce sentiment. Souvenons-nous des prédictions fantaisistes et catastrophistes de Paco Rabane (entre autres) à l’occasion de l’éclipse du 11/08/1999.
Au XIIe siècle, après la peur terrible de l’an 1000, un grand élan de ferveur religieuse. On remercie Dieu d’avoir épargné le monde. Dès lors, on crée d’immenses cathédrales, très hautes dans le ciel, espérant ainsi se rapprocher de Dieu, de son éternité, de sa sécurité. Le but était aussi de laisser un message, une lumière aux générations futures. C’est l’époque de la recherche de la connaissance, du gothique, des alchimistes (Ceux-là ont cherché la sagesse, l’éternité, la puissance de création).
Dans le Passeur, Rosal de Sainte-Croix est cet architecte qui essaie d’atteindre le ciel avec ses pierres, d’y aménager des trouées vers la lumière. Rosal voulait construire la Jérusalem en pierres cristallines, la ville d’or pur… (p.113). Geoffroy Bisol est l’alchimiste (p. 212). P.359, en parlant de Geoffroy Bisol, de Rosal et de Nivard, B.Tirtiaux dit : « A Sens, ce jour-là, les 3 forces sont en présence, la trinité des hommes, les racines, le tronc et le feuillage de l’arbre de lumière. Dans leurs veines coule la même sève, un sang d’éternité.»
P.389 : « Nous attendrissons Dieu, mettez-vous debout dans notre lumière et n’ayez plus peur ! »
Etre le passeur de lumière, c’est cela : apporter un message de paix et de bonheur.
Préalable :
la fin est-elle prévisible ?
À partir de p.365, Nivard prend un « coup de vieux » : il est épuisé aux 2 sens du terme ;
il est fatigué ;
il n’a plus de ressources, il n’existe plus (comme un ouvrage épuisé) ; logique : il n’a vécu que dans le passé, il n’a pas vécu, il a travaillé pour oublier.
è Il est temps de passer le flambeau.
Quel âge a-t-il ? 19 ans au départ vers l’Orient + 12 ans jusqu’à son retour + 20 ans jusqu’à l’arrivée de Clément = +/- 50 ans
P.370 « Dieu est derrière tes œuvres » Allusion à la fin, quand Nivard voudra passer de l’autre côté
La relève est assurée. P.371, de Clément, il est dit « C’est un passeur de lumière, un vrai. »
P.390, on pressent la fin. « L’homme peut se retirer sans honte, sa besogne bien achevée… »
P.396 : « Il a bouclé la boucle. »
P.392 La supériorité et/ou l’autorité de Dieu se prépare (nt) à frapper : le cheval de Nivard essaie d’échapper à l’orage, mais il est frappé par la foudre (le feu du ciel !). Et quand, en attendant les autres, Nivard cherche ses couleurs, il ne sort que des tons gris, « couleur de cendre ».
Alors oui, la fin est prévisible.
Sens
de la fin :
P.389 : À Chartres, Cathédrale Notre-dame, Nivard pose le dernier vitrail, « une rencontre étonnante entre deux yeux d’homme et l’œil borgne de Dieu ». (Cet œil borgne de Dieu, les Carolos le connaissent : on l’appelle l’œil de la Providence)
P.394 : « Cet œil géant, planté sur le front de l’infini »
P.394 : « …la chasse gardée des anges »
P.395 : « …au trou de lumière, cet œil immense sur l’au-delà, sur la frontière… »
Signification : Nivard a atteint la perfection divine, il a créé l’harmonie céleste ; il se trouve sur la frontière entre l’humain et le divin.
Confirmation p 396 : l’appel de Nivard est révélateur : « Clément, Soma, Awen… » C’est l’union des vivants et des morts. A ce moment, Nivard se tient sur le seuil de cette fenêtre ouverte : il est à mi-chemin, il voit les deux côtés,
Terre – Ciel
Hommes – Dieu
Vie – Mort
Vie humaine - Vie éternelle
Evidemment, il y a l’horreur de l’injustice, du massacre… Mais tout au long de son voyage, Nivard rencontre des gens qui lui confient leur art, leur amitié… ceux-là prouvent que l’être humain a aussi ses bons côtés.
2. 2. L’auteur remet au goût du jour le « beau » : Nivard est un esthète. Aujourd’hui, on veut du « vite », du « rentable », du « pratique »… On a un peu tendance à négliger le « beau » généreux et gratuit, don pour les autres.
3. 3. La flèche lancée par Nivard ne doit pas retomber : nous devons continuer à la stabiliser. Dans notre vie, nous pouvons suivre l’exemple de Nivard : regarder devant, vivre pour trouver la lumière, sans regarder dans le passé, sous peine de rester dans l’ombre et de passer à côté de cette illumination.
Ils ont du Nivard en eux, ceux qui veulent aller au bout de leur rêve, au bout d’eux-mêmes, au bout de leur bonheur, ceux qui veulent tout donner à leur amour, à leur passion…
Autres
pistes…
* Il est possible aussi de travailler sur le style. On soulignera alors le caractère lumineux, cinématographique même de l’œuvre. B.Tirtiaux confirme qu’effectivement, il existe un projet de transposition du roman au grand écran. A suivre…
* On soulignera également la poésie de certains passages ;
* On peut aussi lire le roman sous l’éclairage d’un article paru dans Le Nouvel Observateur (www.nouvelobs.com) du 2 au 8 décembre 2004, consacré au grand retour de l’ésotérisme. On y trouvera des notes
sur les Rosicruciens (voir aussi: http://www.rosicrucian.com/foreign/zinefr/pamfrtoc.htm )
les alchimistes (voir aussi: http://perso.wanadoo.fr/chrysopee/ )
la franc-maçonnerie… (voir aussi: http://www.franc-maconnerie.org )
* étude de l'image de couverture (collection Folio)
début
"Tirtiaux" * retour sommaire 122
Autres articles de Damien Avet,
dans les "archives" de LMDP Carpe diem pour des matheux: http://docpedagfrancais.be/Sitelmdp/carpediem.html Avec Luc Muselle, Christian Munster et le Pr Louis Van Delft: Regards croisés sur La Bruyère: http://docpedagfrancais.be/Sitelmdp/ammv.html |
Jean-Luc Léonard, INDA, Arlon
Pour en finir avec la traditionnelle fiche de rentrée scolaire?
Echange de mails entre le professeur et ses élèves: question de mieux se connaître pour bien commencer l'année scolaire * 1er degré
"Portrait de famille...!"* Premier degré
Vous
voudrez bien remplir le petit formulaire que je viens de vous distribuer ?
NOM
(en majuscules d'imprimerie , svp.), Prénom, date de naissance (et âge, parce
que je ne sais plus calculer), adresse et n° de tél, (je dois pouvoir
contacter vos parents si…), classe de l'année précédente…
Et au
rythme des cours et des profs qui se succèdent en ce début d'année, l'élève
remplit inlassablement cette demande d'informations.
On
pourrait sans doute être un plus créatif !
Premier
cours : l'élève reçoit "mon" portait de famille.
J'ai rédigé
sous forme de "courriel" (deux pages) ma propre présentation : qui je
suis, où je vis, avec qui je vis, ce que j'aime, ce que je n'aime pas, mes
loisirs… avec beaucoup de sincérité. Je leur ai écrit qui et ce que je suis
et je le lis à mes élèves.
Je me
livre en tant que prof et je m'implique moi-même en tant que personne. Cela me
semble important. Ensemble, nous relevons les "types" d'informations
que je donne et je les note au tableau : nom, prénom, adresse, famille… nécessaires
pour faire vraiment connaissance. Avec l'élève, nous réfléchissons également
à l'organisation de ces informations et à la manière dont elles sont apparues
dans mon courriel.
Nous reprenons
ensuite tous les types d'informations donnés dans ce courriel que nous
classons en deux catégories (à déterminer avec les élèves):
identité et
caractéristiques sociales
personnalité
et
nous réalisons un tableau.
Identité
et caractéristiques
sociales |
Nom,
prénom, âge, adresse, signe astrologique, famille, amis, clubs,
mouvements de jeunesse… |
Personnalité
|
Qualités,
défauts, ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas (musique, films, feuilletons,
jeux…) |
Consignes
de travail.
(Travail
réalisé en partie en classe et terminé à domicile)
A l'aide du
tableau réalisé ensemble, tu recherches et tu notes sur une feuille toutes les
informations qui te concernent.
Tu les
organises et puis tu réalises un brouillon.
Tes phrases
devront être correctement construites et tu essaieras de varier leur
construction.
Tu reliras
attentivement ton texte pour l'orthographe.
Tu présenteras
alors ton travail sous forme d'un courriel.
Soit tu me le
rendras sur une feuille de farde, soit tu me l'enverras à mon adresse électronique.
Dans ce cas, je l'imprimerai moi-même.
Ton
travail est personnel, ne le fais pas corriger par quelqu'un.
Le
travail sera corrigé et évalué par une appréciation (et pas par des points).
Grille
d'évaluation.
Il
serait intéressant aussi de construire avec les élèves une grille d'(auto) évaluation.
J'ai
présenté mon texte sous forme de courriel en reprenant le cadre supérieur
avec les informations habituelles (date, de, à, sujet)
J'ai
présenté un maximum d'informations concernant mon identité et mes caractéristiques
sociales.
J'ai
présenté un maximum d'informations sur ma personnalité.
J'ai
construit des phrases correctement.
J'ai
fait attention à la ponctuation.
(…)
Présentation
orale.
Je
propose un schéma qui reprend les indices de la communication orale
indices verbaux
: lexique, volume, débit, courbe mélodique, accentuation…
indices
non-verbaux : regard, gestuelle, distance, occupation de l'espace…
Cette
grille sera réutilisée plusieurs fois pendant l'année.
Pour la
présentation orale (c'est un premier exercice) : je demande à l'élève de
faire particulièrement attention au volume de la voix, à l'articulation et à
la courbe mélodique.
(Je
filme généralement cette présentation et l'élève s'évalue/se critique
ensuite).
Conclusions
:
Si
l'objectif principal est d'abord d'apprendre à se connaître en début d'année,
j'atteins également d'autres objectifs : l'élève lit, écrit, parle et écoute.
Cette séquence
me permet également d'aborder la grille d'analyse d'un personnage et les
indices de la communication orale.
A la fin de ce parcours, j'ai pu me faire une première idée des compétences de chacun de mes élèves : compétences grammaticales, orthographiques, lexicales, orales…
et cela
dès le début de l'année scolaire.
Du
même auteur, dans les "archives" de LMDP:
Décrire un milieu de vie: les Hautes Fagnes: http://docpedagfrancais.be/Sitelmdp/jlle.html
Que peut-on faire quand élèves et prof ne veulent rien faire de sérieux? * Observer de façon divertissante des mécanismes de la langue : http://docpedagfrancais.be/Sitelmdp/dingbats.html
Maria Arcuri, CSM, Gosselies (Belgique) * Classe de 2e
Prix Farniente * Défi-lecture : Choisir, lire, élire et critiquer en classe
journée du Prix Farniente * liste des livres * consignes aux élèves * le défi-lecture d'Elisabeth
Durant l’année scolaire 2003-2004, les élèves de deuxième année auxquels j’ai donné cours de français étaient, et sont toujours je l’espère, de bons lecteurs.
Ils ont souvent critiqué mes choix; voilà pourquoi, en mai, j’ai décidé de les responsabiliser.
La balle était dans leur camp : à eux de choisir le dernier livre de l’année scolaire.
La sélection Farniente venait de paraître et il m’a semblé opportun de les diriger en ce sens.
Ils ont donc consulté le site et parcouru les quatrièmes de couverture.
Ils ont été unanimes : parmi les 6 titres proposés pour leur catégorie, « Disparition programmée » de Roland Smith (voir couverture) ne pouvait que plaire à tous !…
Choix judicieux puisque, lors du tiercé des meilleurs titres à garder pour l’année suivante, « Disparition programmée » a été classé premier ! (voir couverture)
Mi-janvier 2005, je présentai « Disparition programmée » aux élèves de 2ème D en précisant que ce livre avait remporté un vif succès auprès de leurs prédécesseurs.
Alors que les titres précédents n’avaient pas fait l’unanimité, ce roman plut à tous.
Le seul reproche qu’ils exprimèrent fut l’opportunité d’un test de lecture alors qu’une petite discussion eût suffi.
Nous convînmes de lire les 5 autres titres pour la première semaine de mars afin d’ensuite voter par mail sur le site www.prixfarniente.be et ce avant la clôture du concours.
Le
prix Farniente est un prix littéraire qui s'adresse aux adolescents. Il est
organisé par la Ligue
des Familles, mouvement d'éducation permanente, notamment active dans la
littérature de jeunesse en Belgique. Pour participer, il faut lire les livres
de la sélection et envoyer un bulletin de vote. Il n'y a pas de jury, c'est
la démocratie directe.
Le
prix Farniente comporte deux phases :
-
Entre le mois de juin et le mois de mars de l'année suivante, il s'agit de
lire les six livres sélectionnés (deux catégories de six livres) et de les
classer suivant ses préférences. Il n'est pas obligatoire d'avoir lu tous
les livres pour participer au vote.
- Au printemps, lors d'une journée festive autour du prix Farniente, le livre
lauréat de chaque catégorie est proclamé et les jeunes ont l'occasion de
rencontrer plusieurs des auteurs de la sélection et de discuter avec eux. Cet
aspect de rencontre-débat entre auteurs et lecteurs est un des objectifs les
plus importants du Farniente.
Pendant 50 minutes, par groupes de deux ou trois, avec les livres sous la main, ils se mirent à la recherche des bonnes réponses.
Je participai activement à cette recherche d’informations en aidant l’un ou l’autre.
Participer à la Journée du farniente s’imposa comme une évidence : délaissant mouvement de jeunesse et activités sportive ou musicale, les plus motivés me rejoignirent le samedi 19 mars pour un après-midi littéraire.
L’aventure du Farniente
Avec
notre professeur de français, nous avons découvert le « Prix Farniente »
grâce au livre « Disparition
programmée » qui avait été sélectionné pour le Prix Farniente 2005.
L’histoire
nous plaisait : Mme Arcuri (notre prof de français)nous a alors proposé de lire
les autres livres sélectionnés pour ensuite voter sur Internet pour nos préférés.
Bien sûr. nous avons aussi répondu par équipe au questionnaire -« Grand
jeu Farniente en herbe »(dont nous attendons toujours les réponses !!). Quelques élèves de ma classe ont eu la chance de
rencontrer les auteurs ou traducteurs des œuvres sélectionnées. Ils les ont
trouvés soit «
sympathiques » soit « bizarres »,..
La
journée du prix
Farniente
Je laisse à Elisabeth le soin de présenter la journée du
19 mars.
Le
samedi 19 mars 2005 a eu lieu à Charleroi une journée de rencontre à
l’occasion de la remise du Prix Farniente. Ce prix littéraire est décerné
depuis plusieurs années par des adolescents à des auteurs.
Avec
madame Arcuri, notre professeur de français, et quelques élèves de la classe,
nous nous sommes retrouvés en début d’après-midi à l’U. T. où se déroulaient
les différentes activités.
Les résultats du Prix Farniente 2005 avaient été proclamés en fin de matinée. Les trois premiers sont, dans l’ordre, « Disparition programmée », de Roland Smith, « Dans les larmes de Gaïa », de Nathalie Legendre et « Durango », de Gilles Fontaine.
Nous avons tout d’abord participé à une rencontre-débat à propos du livre « Disparition programmée ». En l’absence de l’auteur, le roman était présenté par madame Dominique Piat, qui l’a traduit en français.
Les
explications qu’elle nous a données sur son métier de traductrice étaient
très intéressantes.
Au cours du deuxième forum, nous avons rencontré Nathalie Legendre. Elle a volontiers répondu à toutes les questions que nous avions envie de lui poser sur son livre et sur son travail d’écrivain.
A la fin de chaque forum, les auteurs acceptaient de dédicacer leurs livres. J’ai pu obtenir les autographes de Nathalie Legendre et de Gilles Fontaine. Cela m’a fait plaisir car j’ai beaucoup aimé leurs livres.
Je suis contente d’avoir pu participer à cette journée du Prix Farniente. Il y avait une très bonne ambiance. Je suis impatiente de lire les livres candidats au Prix 2006.
Elisabeth Falisse 2e D
Et
voici le récit de Clémence Piret.
Le
samedi 19 mars après-midi, nous nous sommes retrouvés à Charleroi avec
Madame
Arcuri et quelques élèves.
Quand
nous sommes rentrés, nous avons pris connaissance du classement des livres de
cette année et le choix des livres de l’année prochaine. Nous avons également
reçu une affiche.
Nous
avons rencontré les auteurs et nous leur avons posé des questions. Nous avons
donc découvert leur vie, les avantages et les inconvénients de ce métier.
Durant
cette après-midi, j’ai rencontré la traductrice de «Disparition programmée»
et l’auteur de : « Dans les larmes de Gaïa» : Nathalie
Le Gendre. Après chaque rencontre nous pouvions faire signer nos livres.
C’était une après-midi
très chouette. J’aimerais y retourner pour rencontrer plus d’auteurs.
Clémence
Piret
Le lundi
matin, les élèves qui m’avaient accompagnée racontèrent à leurs
condisciples cette journée riche en émotions.
1.Une
liste de livres est affichée aux valves de la classe : un tableau à
double entrée afin que chacun puisse cocher les livres qu’il aura lus.
[La liste des élèves - en colonnes à droite du tableau original - ne
figure pas dans le tableau ci-dessous]
2.
Les élèves forment des groupes de deux ou trois lecteurs.
3.
Dans chaque groupe, les élèves eux-mêmes déterminent le nombre et les titres
de livres à lire pour leur défi-lecture.
4.Ils
prennent connaissance des consignes de rédaction des questions.
5.
Les questionnaires avec les réponses sont repris une semaine avant le jour J :
cotation du respect des consignes, du soin, de la pertinence des questions et de
l’orthographe.
6.
Une période de cours sera consacrée au défi proprement dit :
Les
élèves s’échangent les questionnaires et corrigent la copie de leurs
partenaires.
7.
L’élève qui a lu le plus de livres dans la liste proposée sera récompensé
par un petit cadeau et par les applaudissements de toute la classe.
Le prix farniente fut une belle expérience.
Je trouve ça super d’avoir une série de livres à lire, et de pouvoir donner
son avis sur ce qu’on a lu, et de pouvoir les mettre dans l’ordre du
meilleur au moins bon. Lire est très instructif, ça permet de développer son
intelligence et son imagination. Pour ce qui est du défi lecture j’ai bien
aimé aussi, mais c’était quand même assez difficile, surtout quand il faut
lire le plus de livres en peu de temps. Et
rédiger un questionnaire sur les livres que l’on a lu pour le partenaire avec
lequel on travaille n’a pas été facile non plus.
2 D | |
La mort n'est pas une fin |
A. Christie |
Notre prison est un royaume |
G. Cesbron |
Le journal d'Anne Frank |
A. Frank |
Un été pour mourir |
L. Lowry |
Le Robinson du métro |
F. Holman |
Le chinois qui verdissait |
A. Hitchcock |
Le faucon malté |
A. Horowitz |
Mon ami Frédéric |
H. P. Richter |
Rome, l'enfer |
M. Fredjoukh |
SOS Mamie |
A. Fine |
Bébés de farine |
A. Fine |
Le passeur |
L. Lowry |
L'enfant des ombres |
Moka |
Ailleurs rien n'est tout blanc ou tout noir |
Moka |
Le puits d'amour |
Moka |
La steppe infinie |
E. Hautzig |
Mon cœur bouleversé |
C. Honoré |
La frontière de sable |
C. Clément |
Pourquoi pas moi? |
J. Benameur |
Les chiens écrasés |
G. Guéraud |
Rendez-vous au collège |
S. Méliade |
Les mirabelles auront des ailes |
C. Raucy |
Les Ouraniens de Brume |
Wintrelet/Pilorget |
L'aiguille creuse |
M Leblanc |
No pasaran, le jeu |
C Lehmann |
Les ombres de Ghadamès |
J. Stolz |
Les enfants de Noë |
J. Joubert |
Lettres de 0 à 10 |
S.Morgenstern |
La bibliothécaire |
Gudule |
Le passage |
Louis Sachar |
Le grimoire d'Arkandias |
Eric Boisset |
Love |
Serge Perez |
La marque du diable |
Moka |
Regardez-moi |
Gudule |
Histoires douces amères |
Maupassant |
Le livre de Catherine |
K Cushman |
Quatre filles et un jean |
Ann Brashares |
Cyrano Junior |
F Charles |
Mon bel oranger |
de Vasconcelos |
La vie en gros |
M Ollivier |
Les pilleurs de sarcophage |
O Weurlesse |
Le jour est la nuit |
H. Ben Kemoun |
L'assassin est au collège | M-A Murail |
Eragon | Chr. Paolini |
Le journal secret d'Adrien | Sue Towsend |
Oh! Boy | M-A Murail |
Poil de Carotte | Jules Renard |
L'Arlequin de Venise | O. Weurlesse |
Portrait-Robot | Carol Ellis |
Cette séquence
de travail me tient particulièrement à cœur : découverte de nouvelles
lectures, échanges de points de vue, rédaction de questions à l’intention
des condisciples.
Lire devient un jeu, un plaisir !
Défi lecture 2005 – Consignes.
1)
Questions de caractère.
Choisissez quatre personnages et écrivez pour chacun d’eux dix adjectifs pouvant définir leur caractère. Parmi ceux-ci, trois doivent correspondre au personnage. Les autres ne doivent pas leur convenir.
2)
Associations en tous genres.
Composez deux tableaux en deux colonnes de cinq lignes.
A gauche, notez un terme désignant un personnage. A droite, et dans le désordre, inscrivez cinq éléments susceptibles de les caractériser tous. (ex : profession, animal préféré, animal de compagnie, couleur des yeux…)
3)
Liens de parenté.
Recherchez les liens de parenté entre les différents personnages. Inventez ensuite cinq questions pertinentes.
4)
Anagrammes.
Relevez cinq lieux rencontrés et recopiez-les en prenant soin d’intervertir les lettres.
5)
Mots croisés (acrostiches)
Elaborez deux grilles de mots croisés
Une seule case verticale présentera le nom, le prénom ou le surnom d’un personnage à découvrir ( 5 à 10 lettres).
Horizontalement, construisez des définitions portant sur le livre mais pas sur les personnages. (ex : lieux, auteur, temps…)
6)
Phrases clefs
Choisissez dix phrases prononcées par les personnages des livres, phrases évocatrices, bien entendu. Proposez quatre noms parmi lesquels se trouve le vrai locuteur.
7)
Physiquement vôtre.
Recherchez des informations sur les caractéristiques physiques des personnages. Posez ensuite dix questions pertinentes à choix multiple ( trois choix).
8)
Charades à gogo.
Réalisez deux charades.
Au moins l’une d’elles permettra de retrouver un lieu.
Veillez
à l’orthographe, au vocabulaire, à la construction des phrases et au soin !
Bon travail !
Un exemplaire avec les réponses sera remis au professeur. Justifiez-les en indiquant les numéros de page où vous les avez trouvées.
Le
défi-lecture d'Elisabeth: questions et réponses.
Elisabeth
FALISSE
Mai 2005
2e
D
Défi
lecture
Jeunesse, 1995. « LE CHINOIS QUI VERDISSAIT », (CV),
Alfred Hitchcock, éditions Hachette, collection
Bibliothèque verte, 1968. « LA VIE, EN GROS », (VG),
Mikaël Ollivier, éditions Thierry Magner,
2001. |
1.
Questions de caractère.
Parmi
ces 10 adjectifs, trois peuvent définir le caractère du personnage.
Souligne-les.
Menteuse
Prétentieux
Indécise
Sévère
Malicieuse
Menteur
Rancunière
Attentionné
Persévérante
Désagréable
Sévère
Hypocrite
Impolie
Impatient
Taciturne
Grincheux
Colérique
Compréhensif
Menteur
Observateur
Sympathique
Modeste
Serviable
Indécis
Aigri
Méthodique
Renfermé
Distrait
Désagréable
Paresseux
Timide
Agressif
Joyeux
Grossier
Grincheux
Intelligent
2.
Associations en tous genres
Relie
chaque personnage à l’élément caractéristique qui lui convient.
Professions Nicolas
Valandier -
- Professeur de
gymnastique – VG 43 Monsieur
Andy -
- Avocat – CV
32 Monsieur
Moreau -
- Inspecteur de
police – CV 19 Harold
Carlson -
- Journaliste
– CV 30 |
Cheveux Ida
-
- Tignasse crépue
– B 75 Konrad
-
- Longs et bruns
– B 20+156 Samuel
Reynolds -
- Décolorés
jaune paille – VG 43 Adi
-
- Presque chauve
– CV 29 |
3.
Liens de parenté.
Quel est
le prénom de l’oncle de Ben ?
Alain (VG 38)
Quel
lien de parenté unit Charles Chang et Mathias Vert ?
Arrière-petit-fils (CV 50)
Que sont
Hans et Konrad l’un pour l’autre ?
Frères (CV 6)
Quel
lien de parenté unit Ben à Thomas et Marie ?
Cousins germains (VG 38)
Reforme
les cinq noms de lieux.
1 |
C |
U |
I |
S |
I |
N |
I |
E |
R |
2 |
L |
I |
V |
R |
E |
S |
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3 |
A |
L |
P |
H |
A |
B |
E |
T |
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4 |
I |
N |
H |
U |
M |
A |
I |
N |
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5 |
R |
E |
G |
I |
M |
E |
S |
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6 |
E |
C |
R |
I |
V |
A |
I |
N |
|
2. Les
bibliothèques en sont pleines
3. Le P en est la seizième lettre VG
16
4.
Qualifie, pour Ben, l’interdiction de manger de la blanquette de Mamie VG 99
5. Tous
les gros en font
VG 41
6. Métier
de Mikaël Ollivier
VG -
1 |
M |
I |
N |
E |
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2 |
A |
P |
P |
A |
R |
I |
T |
I |
O |
N |
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3 |
T |
U |
Y |
A |
U |
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T |
C |
H |
C |
O |
C |
K |
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5 |
I |
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T |
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L |
L |
I |
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A |
I |
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E |
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7 |
S |
H |
E |
R |
I |
F |
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|
|
|
2.
Surgissement d’un fantôme
CV 18
3. On
doit y ramper pour accéder au P.C. des détectives
CV 28
4.
Ecrivain et réalisateur célèbre
CV176
5. Une
qualité bien utile pour résoudre les mystères
CV
6. La
souris ne lui demande pas où il l’emporte
CV 122
7.
Policier américain
CV 73
6.
Phrases-clefs.
Harold Carlson - M. Won - M. Bixby - Lydia Vert
Claire - Alain - Mère Chaulat - Benjamin
M. Pennac - Ida - Guillaume - Doudou
4.
« L’orthographe, c’est de la mémoire visuelle, ceux qui lisent
beaucoup écrivent sans
Guillaume - M. Pennac - Idda - Le gardien de la bibliothèque
Ida - La maman de Guillaume - Guillaume - Adi
Mademoiselle Vert – Monsieur Bixby – Peter – Hannibal
Doudou - Adi - Guillaume – Idda
B 15
M. Moreau - Eric - Mamie - Claire
Peter - Samuel Reynolds - M. Won - Li
Sophie – Monsieur Dubosc – Sabine – Mamie
Souligne
la réponse correcte.
grassouillet CV 7
costaud
maigre
bruns
blonds CV 6
roux
des lunettes d’écailles
un monocle
des lunettes cerclées
d’or CV 135
rougi par le soleil
basané
pâle
5. Ida a
des fossettes B 27
des pommettes saillantes
un front haut
a une stature athlétique CV
7
est plutôt enveloppé
est très maigre
1m48 et demi
1m82 et demi
1m67 et demi VG 21
8. Ida a
un visage de forme
allongée
triangulaire B 26
ronde
9. Eric,
le copain de Ben, est
petit et gros
grand et maigre VG 46
grand et gros
10.
Monsieur Andy a
une barbe
des favoris épais
une moustache CV 29
Charade
n°1
Mon
premier est la dernière lettre du nom de l’auteur de « Le Chinois qui
verdissait », K CV-
Mademoiselle
Vert s’étend sur mon deuxième après avoir vu le fantôme,
LIT CV 56
Mon
troisième est un synonyme de costaud, FORT (CV 7)
Mon
quatrième est un antonyme de « avoue » NIE CV
151
Mon tout
est un état des Etats-Unis où se trouve le Verdant : CALIFORNIE
CV118
Charade
n°2
Ma première
est un déterminant possessif, SA
Mon
deuxième correspond à la couleur noire, pour Rimbaud, A B
164
Mon
troisième est un rongeur ou un fervent visiteur de bibliothèques
RAT
Mon tout
est le désert dans lequel Guillaume rencontre le Petit Prince : SAHARA
B 160
début défi-lecture * sommaire 122
De la même auteure, dans les 'archives' de LMDP:
Maupassant revisité pour
écrire et faire du théâtre - «Tout a changé quand on s'est mis à écrire!» (Une
élève)
http://docpedagfrancais.be/Sitelmdp/maar.html
Au croisement de la musique, de la
peinture, de la littérature * Elargir les horizons
http://home.scarlet.be/arma.html
Josiane Incoul, ISJ, Libramont * 2e degré
Adolescents passeurs de
mémoire:
ombres et
lumières... de 1900 à aujourd'hui
La
séquence PASSEURS
DE MEMOIRE est l'avant-dernière des cinq activités d'un
projet de classe en 3e A, B & C
Depuis
1992, les classes de 3° construisent un projet citoyen, qui a ses
raisons d’être depuis le premier conflit en Ex-Yougoslavie.
La rencontre avec les Casques bleus belges, avec leur aumônier, l’abbé Tinant, avec le Général Briquemont, commandant les troupes à Sarajevo, venus témoigner à l’école, a déjà fait l’objet d’un article paru dans cette même revue
(Numéro
72, mars 1993, intitulé Libramont en Baranya.)
Chaque
année, les élèves de 3°construisent des activités centrées autour d’un
voyage sur les lieux de mémoire, comme nous l’avait proposé le Général
Briquemont, pacifiste et européen convaincu.
Ce
voyage concerne donc plusieurs cours, il s’agit d’un projet
pluridisciplinaire.
1re
ETAPE
En
novembre 2004, les classes de 3° ont assisté, à Bruxelles, au théâtre La
Montagne magique, à la création du spectacle « La bête n’est
pas morte », coproduction entre la Compagnie du Rat Conteur et des
Territoires de la mémoire de Dinant. Cette mise en scène a été réalisée à
partir d’extraits de « A 14 ans dans les camps nazis » de
Jean Jacobs, publié en 1988, aux éditions J.M. Collet.(Le texte se trouve
depuis lors à la bibliothèque de l’école.)
Le
silence des élèves pendant le monologue du conteur a témoigné de leur intérêt.
La richesse de l’échange qui a suivi a touché chacun, sensibilisé par cette
histoire, vécue par un adolescent de leur âge.
2e
ETAPE
Visite
guidée du fort de Breendonck, le même jour, l’après-midi. Moment très fort
de ce parcours scolaire dont le but final est d’apprendre à vivre, à voyager
ensemble pendant un an, malgré nos différences ou grâce à celles-ci.
3e
ETAPE
La
projection du film « La Chute » à Libramont, en janvier. Les
commentaires des élèves, leurs questions, leur représentation d’Hitler, de
la guerre, des camps, ont permis des moments d’échanges, d’expression orale
et écrite.
4e
ETAPE
Nous
leur avons alors proposé une étape qui mettrait en œuvre toutes les compétences
à acquérir en 3e, dans un travail de groupe qui devait leur plaire, les
motiver et les faire réfléchir à leur propre vie en classe :
«
devenir à leur tour des PASSEURS de mémoire de leur siècle de 1900 à
2005 »
En 2e année, au cours de religion, ils avaient lu Anne Frank, ou LE PASSEUR de Lois LOWRY (voir couverture), et avaient rencontré un rescapé des camps.
[Voir:
Le Passeur, ça 'passe' vraiment bien: article de M. Constant-Remy, paru
dans LMDP 96 - Mars 1999]
Au début
de la 3°, nous leur avons lu des extraits du livre LE PASSAGE. Les journaux, en
ce soixantième anniversaire de la libération des camps, ont souvent utilisé
ce terme de passeur. Nos élèves étaient donc habitués à nous entendre
utiliser ce terme pour nous-mêmes, éducateurs, enseignants, passeurs de
flambeaux. Le projet leur a plu.
Chaque
élève a reçu une feuille avec les consignes que voici:
TRAVAIL DE GROUPES. PASSEURS DE MEMOIRE
XXe SIECLE.
* Compétences
à utiliser :
-
capacité à produire un travail clair, précis, cohérent
-
application des règles d’orthographe à l’écrit
-
construction de phrases complexes correctes
-
choix d’un vocabulaire adéquat
-
capacité de prendre des initiatives
-
utilisation de toutes les ressources disponibles
-
gestion et respect du groupe
-
respect des consignes
* Travail
écrit à rendre le jour de la présentation : CRITIQUE subjective mais
argumentée du film LA CHUTE de
Oliver Hischbiegel (Berlin en avril 1945...)
- rédaction
d’une fiche technique brève
Rédaction
de la critique à propos :
-
du contenu, l’histoire
-
de la mise en scène, du jeu des acteurs
- du propos du réalisateur, le choix des 12 derniers jours
* EN
GROUPE :
-
établir une liste, un relevé des éléments nécessaires au travail de mémoire
(événements, modes, personnages, objets...)
-
mettre en place un support original pour présenter à la classe ce témoignage
(K7 audio, CD, power point, blogs...)
- rédiger un plan de travail, une liste du matériel nécessaire, des ressources disponibles, de la répartition des rôles, des contacts avec l’extérieur…
CONTENU :
PASSEUR personnel, original, créatif
de la mémoire d’un siècle de la vie humaine.
Ce
travail permettait donc de lire, écrire, parler et écouter.
Le
travail du groupe est coté, évalué pendant les trois semaines de l’activité :
le professeur passe dans les groupes, note les difficultés, les solutions, les
problèmes d’entente, de progression, de logique, de non-respect des
consignes. Nous en faisons part aux élèves pour les aider et les orienter mais
sans intervenir dans le choix du support créatif. (Certains groupes ont
travaillé plus de trente périodes à domicile ou à l’école, en dehors des
périodes de français…)
Nous
avons assisté à la projection de films crées à l’école ou à domicile :
dans les bois, dans les bâtiments pour vivre un Tsunami dans une flaque
d’eau, à l’aide d’une maquette de legos, pour suivre notre Eddy national
battant le record du tour de l’école…
Nous
avons eu droit à un journal télévisé, une émission sur les 30 événements
inoubliables, le numéro UN étant l’année de naissance de nos élèves…
Nous
avons assisté aux séances, chez un psychologue, de
gens marqués par des événements inoubliables.
Deux
jeux de société géants, avec règlement et récompense, nous ont permis de découvrir
la musique, la mode, les droits de l’homme, le sport…
Deux
familles originales, avec mise en scène, maquillage.. nous ont présenté les
conflits de générations à propos de leurs idoles.
Plusieurs
groupes ont présenté sur Power point le sport, l’économie, l’aventure
spatiale, les sciences : nous avons même eu droit à un petit contrôle
d’écoute pour lequel le professeur devait obtenir le maximum sous peine de…
Nous
avons découvert un arbre à tiroirs : les feuilles brunes tombaient sur le
sol, les feuilles vertes représentant les valeurs du siècle à conserver.
Un
groupe a construit un blog sur l’adolescence, ses valeurs, ses pensées, ses
chansons… que les élèves se proposent de continuer…
Le
résultat obtenu a dépassé nos espérances pour tous les groupes.
Les
meilleurs résultats correspondent aux groupes les plus unis.
Les
élèves eux-mêmes se cotent par comparaison avec la production plus créative,
plus sérieuse ou plus simplement originale et audacieuse d’un autre groupe.
Tous
étaient prêts à franchir la cinquième et dernière étape de cette
année scolaire 200-2005 :
le voyage sur les plages du débarquement en Normandie et le dossier personnel rédigé pour juin.
(Un article sur un précédent voyage d’élèves de la même école en Normandie a paru dans le numéro 98 de LMDP (septembre 1999).
sommaire 122 * début passeurs de mémoire
Et
maintenant laissons quelques groupes d'élèves se présenter et nous livrer
leurs impressions:
Répartition des rôles :
Maître du temps, François
* Mise en page, Jérôme
«
Il y a eu une très bonne cohésion dans le groupe car tout le monde a apporté
son opinion et a contribué à l’accomplissement du travail.
Ressources disponibles :
Anciens disques de
différents geenres de musique
Photos sur internet
Edition spéciale de L’AVENIR du
LUXEMBOURG sur le 20°S (édition du 30 décembre
2000)
Liste du matériel nécessaire (pour l'enregistrement audio et vidéo, puis pour notre spectacle):
lecteur de cassettes, projecteur de la salle
d’histoire, microsoft Power Point, bob, chemises, canne et chapeau, GSM,
canards, bouteilles, briquet…
2.
Nous sommes cinq filles
Matériel
Durée
: en dehors des heures de cours
Ressources
disponibles
-
Internet
-
Livres :
Le journal du 20e S!ècle (Larousse
Répartition
des tâches
-Créativité :Manon
-Mise en
page :Elodie, Justine, Maude
-Rédaction :Laura,
Justine, Manon
-Cohésion :Elodie
-Responsables
du temps :Manon, Elodie, Laura, Maude, Justine
« Nous
avons effectué quelques changements par rapport à l'idée de départ: Premièrement,
nous avons voulu créer une ligne du temps.
Liste du
matériel nécessaire :
Ressources
disponibles: Tout le
matériel cité précédemment
Répartition
des rôles
Heures
de travail
«Idée de
départ
Et Pauline N. (une des deux!) précise:
«Nous avons choisi de ne pas mettre la guerre et les événements similaires en premier lieu en se disant que beaucoup connaissaient déjà ce qui s'était passé. Ce sont tous des personnages, inventions ou faits historiques qui nous touchent, nous ados de 15 ans, dans notre vie quotidienne, qui nous sont utiles chaque jour ou qui nous rappellent de bons souvenirs pour certains.»
Au top 30, trente image représentant ou évoquant:
Notre naissance - Les Choristes - Les scouts - Walt Disney - Anderlecht - Barbie / Teddy - Le jeans - Les enfoirés - Nous avons mangé une pomme - François Pirette - Claude François - Les Romanov - L'appareil-photo jetable - Les spice girls - Charlie Chaplin -Sherlock Holmes - Le préservatif - John Travolta - Pelé - Le vote pour une femme - Laurel et Hardy - Le premier pas sur la Lune - Martin Luther King - Alfred Hitchock - Les guerres 14-18 & 39-45 - Mohamed Ali - Elvis Presley - Titanic - Picasso
4.
Nous sommes cinq: une fille, quatre garçons
Titre de
notre projet:
Le passeur d’âmes.
« Il nous a fallu du temps pour nous mettre en route et
rassembler nos idées. Lorsque nous nous y sommes mis, notre travail a bien avancé,
chacun a respecté son rôle, a fait ce qu’on lui demandait. Tout le monde a
cherché des informations, personne n’ést mis à l’écart. Si le travail
n’avançait pas comme il le fallait et que le groupe s’en détachait un peu,
il y avait toujours quelqu’un du groupe pour rappeler les consignes.»
Nous avons notamment établi un questionnaire sur "l'évolution des sciences" au cours du 20e siècle" Par exemple:
En
quelle année O.Wright réussit-il le premier vol propulsé et soutenu en avion ?
5. Nous sommes quatre garçons: Quentin, Simon, Julien, Mathieu
Nous pensons qu’il est important de garder en mémoire ce défi, cette histoire de l’humanité, car non seulement elle a mobilisé des peuples entiers, mais aussi elle est le début des conquêtes interplanétaires. Car nous ne sommes pas sûrs que comme le monde évolue nous pourrons encore vivre sur la terre dans les siècles à venir. Et donc en continuant dans cette idée, il nous faudra vivre ailleurs. C'est pour cela que nous nous tournerons vers cette histoire pour la continuer.
6. Un montage sur la société de consommation
Quentin (homonyme du précédent...) explique avec chaleur pourquoi avoir choisi ce sujet:
Ce que nous voulions faire passer dans les mémoires, c'était
ça! C'était la consommation qui est omniprésente dans notre société
actuelle et c'est ce qui, je pense, caractérise le mieux notre génération.
Le but du travail était de présenter la chose, la personne, ... que nous
voulions que les générations futures gardent comme souvenir de la nôtre.
Et nous, nous trouvions que ce qui caractérisait le mieux notre génération
actuelle était la consommation. Nous sommes les premiers depuis l'histoire
de l'humanité à disposer d'autant de choix et de richesses (en occident du
moins), au contraire de la musique qui existe depuis des milliers d'années
déjà. Nous ne voulions pas non plus ne présenter qu'un seul personnage.
Et puis en choisissant la consommation, cela parlait aussi du progrès
technique qui
est fulgurant depuis une quinzaine d'années.
Lecture en marge pour une rétrospective teintée d'un certain humour noir: Jean VAN HAMME, Jean, Adios Amigo, Editions Averbode, Coll. 7 en Poche, n°7, juin 2005, nouvelles n°8 "Malchance", pp. 73-78 Le héros de cette nouvelle (la huitième d'une série de neuf) se trouve 'par malchance' au mauvais endroit au mauvais moment: tremblement de terre de San Francisco, le Titanic, Verdun, Wall Street, guerre d'Espagne, Rotterdam, guerre du Pacifique, etc. |
De Josiane Incoul dans les 'archives' de LMDP:
C'est du
français, Madame? * Album pour classes de neige
http://docpedagfrancais.be/Sitelmdp/join.html
sommaire
122 * début passeurs de mémoire
Couvertures
|
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