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SOMMAIRE 

numéros parus depuis 1990

 

 

Publiés en version "papier" de septembre 1993 à mars 2004, les numéros 074 à 116 de la revue pédagogique LMDP seront progressivement mis en ligne.

Une cinquantaine d'articles parus dans cette série sont déjà sur notre site Internet : voir la page sommaire (titres en couleur rouge) ou la page archives. * Suivre cette mise en ligne

 

 

Numéro 109 - Juin 2002

Mis en ligne : septembre 2015

 

Sommaire

1. Image de récit, image d'injonction  Propositions pour la lecture et l'expression. Premier & deuxième degrés

2. Oser le pastiche en sept étapes * Classe de 4e professionnelle

3. L'argumentation en question * POUR, aujourd'hui; CONTRE, demain... * Quand certains débats d'ordre philosophique ne laissent peut-être plus ce choix...

4. LANGAGE TEXTO : TALKOD?

5. Le récit policier ou l'écriture à la loupe * La Semaine du Livre à Charleroi ►

 

Les « scories » de l'oral

«Quand on dit "hein" ou "euh", c'est parce qu'on réfléchit.»

(...) Ces énoncés se caractérisent par des ruptures syntaxiques, des pauses, des redondances, des reformulations. Il faut du temps à certains élèves pour passer d'un énoncé fragmentaire à une proposition complète. Leurs tentatives successives témoignent, de manière évidente, de leurs efforts pour assumer à la fois leur statut de lecteur et celui d'énonciateur impliqué dans la construction du discours sur les textes.

Quant aux scories liées à l'oralité, hypertrophiées par l'effet de loupe des transcriptions, elles attestent, comme le reconnaissent les élèves, une activité mentale en cours: «Quand on dit "hein" ou "euh", c'est parce qu'on réfléchit.»

Annie Rouxel, Danielle Dahringer, Le français aujourd'hui, n° 136, janvier 2002, p. 70. Article intitulé : L'oral à propos des textes littéraires en sixième: exploration de pratiques.

 

 

Image de récit, image d'injonction  Propositions pour la lecture et l'expression.

Premier et deuxième degrés

Article déjà en ligne 

 

Oser le pastiche en sept étapes

Classe de 4e professionnelle

Article déjà en ligne

L'argumentation en question

POUR, aujourd'hui; CONTRE, demain... * Quand certains débats d'ordre philosophique ne laissent peut-être plus ce choix...

 Classe de 4e TTR (options Arts et Bio), 16 élèves * Récit de Dominique Nottet, ISF Virton

Le sujet: la peine de mort.

L'objectif principal : Montrer que «la peine de mort n'a pas à être examinée sous l'éclairage de la faute commise, mais seule, que ce débat est d'ordre philosophique, éthique, et non pas criminologique ou pénal.»

Philippe BOUCHER, 1er juillet 1972, in La peine de mort, Document, coll. Librio, p. 37.

Les prérequis de la démarche

 *   La lecture intégrale du roman de Victor Hugo, Le dernier jour d'un condamné, collection Librio, n° 70. Cette lecture a fait l'objet d'un contrôle (compréhension, circonstances historiques, relation avec d'autres œuvres de l'auteur...).

*   Le langage de l'image, abordé durant les périodes précédentes, notamment sur le passage de l'observation à la dramatisation. Un parcours qui s'est terminé par un travail d'écriture à partir d'un dessin représentant une femme qui va être guillotinée.

*   Le sujet de la peine de mort a déjà été abordé en classe sous forme de discussion libre, dans le cadre de l'approche de l'argumentation.

 

Les étapes de la démarche

1.  La classe est répartie en quatre groupes, qui lisent quatre cas de condamnés à mort (in La peine de mort, Document, coll. Librio, n° 491).

      Les groupes prennent connaissance de différents faits divers (l'affaire Dominici, 1954; Buffet-Bontemps, 1971; Ranucci, 1976; Patrick Henry, 1977) et repèrent les idées essentielles.

      (L'objectif peut éventuellement être précisé davantage: repérer les arguments pour et contre la peine de mort.)

      Le travail de lecture est resté assez libre, vu qu'il ne déboucherait pas sur une dissertation pour ou contre...; il s'agissait davantage, pour les élèves, de s'imprégner du problème, de lire pour améliorer leur connaissance du sujet. 

2.  Chaque groupe doit cependant pouvoir informer les autres groupes sur le cas précis qui le concernait. Quel acte a déterminé l'inculpation; déroulement du procès; réactions parmi les proches et les familles, les avocats, ou dans l'opinion publique; sentiments des condamnés... Il s'agit donc de lire, de comprendre et de faire un compte rendu suffisamment clair pour l'ensemble de la classe.

3.  Retour au livre de Victor Hugo et mise en parallèle avec des pistes de réflexion proposées par le professeur:

*   Que peut signifier la formule de Robert Badinter condamné à mort à l'état pur; et en quoi le condamné présenté par Victor Hugo y correspond-il?

     Etude sur Victor Hugo, Le dernier jour d'un condamné, Ellipses, coll. Résonances, p. 58.

*   Quelle représentation de la foule, et de la société en général, dans le roman et dans les documents réels?

     La préface de 1832 a également de l'intérêt par rapport à cette question: travailler à l'aide d'extraits, car le nombre de documents est déjà relativement important. Elle permet aussi de comprendre mieux la position de Victor Hugo, lorsqu'il réfute les arguments de l'exemplarité, de la vengeance ou de la punition, ou encore de la nuisance de l'individu, qu'il faut retrancher de la communauté sociale.

Préface de 1832, in Victor Hugo, Le dernier jour d'un condamné, Folio 919, pp. 385-386.

La peine de mort, Document, coll. Librio, n° 491, pages 9-12, 50, 65-66, etc.

Document vidéo, Théma.

*   La question de la critique, lors de la sortie du roman de Victor Hugo, qui lui reprocha l'anonymat du condamné, peut être mise en rapport avec la décision de Robert Badinter de faire, non pas le procès de Patrick Henry - perdu d'avance, mais bien celui de la peine de mort.

 4.  Retour aux documents et mise en évidence de la personnalité de Robert Badinter, dont certains élèves n'ont jamais entendu parler. A l'aide d'autres extraits du même livre, les élèves sont amenés à cerner l'humanisme dont fait preuve Robert Badinter, l'importance qu'il accorde à l'homme et à la vie, à sa vie...

 5.  La classe visionne alors un document vidéo sur le parcours qui a amené Robert Badinter à l'abolition en 1981.

     Pourquoi y est-il question de Victor Hugo? Qu'ont en commun ces deux hommes? 

6.  Retour à la question essentielle: l'objectif de ces deux hommes n'est pas d'en défendre un troisième à un moment précis pour un crime précis... mais de «plaider la cause d'un condamné quelconque, exécuté un jour quelconque, pour un crime quelconque».

Préface de 1832, Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo, coll. Folio 919, page 369.

 

7.  Dernière étape, facultative...

     De nouveau un travail d'écriture au départ d'une photo représentant simplement une guillotine, avec comme consigne d'écriture l'étape de la dramatisation et l'utilisation de ce qui les a le plus intéressés - marqués - frappés dans cette démarche de la peine de mort. 

 

En 1832, Hugo fit paraître une nouvelle édition d'un roman qu'il avait publié en 1829, le Dernier Jour d'un condamné. Ce journal enregistre les sensations et les sentiments éprouvés pendant les derniers instants de sa vie par un prisonnier dont la tête va être tranchée. Dans l'édition de 1832, Hugo précise les implications sociales de ce plaidoyer contre la peine de mort en ajoutant une longue préface qui oppose le traitement réservé par la justice au riche et au pauvre. La Chambre, indifférente aux condamnés quand ils appartiennent aux classes inférieures, s'était mise «à pleurer et à bramer» avant l'exécution de quatre ministres du régime précédent. Pour les hommes politiques, si tuer le pauvre ne posait pas de problème, il n'en allait plus de même quand il s'agissait de tuer «quatre hommes comme vous et moi, quatre hommes du monde. Encore s'il y avait une guillotine en acajou!» La justice est une vertu cardinale pour Hugo; et l'écrivain jugeait scandaleux que son exercice renforce l'inégalité entre les classes.

Denis Hollier (dir.), De la littérature française, Bordas, 1993, p. 624

 

La réaction des élèves

 Les déjà convaincus du non-intérêt de la peine de mort trouvent, dans cette démarche, de l'eau à apporter à leur moulin, évidemment. Leur intérêt est non dissimulé dans la mesure où ce cours leur permet de mettre des mots sur des idées relativement abstraites, de trouver des références - et pas n'importe lesquelles - pour appuyer leur position.

Les autres réfléchissent, ont peur de devoir dire définitivement non à la peine de mort. Ils hésitent devant ce non-choix qui leur est proposé et se demandent jusqu'à quel point le professeur ne cherche pas à leur imposer son point de vue...

Difficulté, donc, de discuter de ce problème-là d'un point de vue éthique, philosophique; de mettre l'homme et la vie en priorité absolue, de comprendre et d'intégrer ces phrases:

                                     Un criminel, quelle que soit l'horreur de son crime, appartient à notre espèce. Un condamné à mort qui monte à l'échafaud sera, sans profit pour personne, un homme coupé en deux.

Professeur André Lwoff, prix Nobel de Médecine (1965), lors du procès de Patrick Henry

 Vous n'exécutez pas une fonction de défense sociale, avec cette fonction sanglante; on apaise, on fait croire qu'on défend; on trompe. A mort, à mort, c'est politiquement payant.

Robert Badinter

Nécessité, aussi, d'assurer aux élèves que ces positions n'étaient pas le signe d'un laxisme qui porterait en lui de terribles dangers: Le seul problème était celui de la vie et de la mort et il requerrait des mesures spécifiques.

Maurice Aydalot, in La peine de mort, Document, coll. Librio. pages 68 à 72.

 

 Robert Badinter, né en 1928. Ministre de la Justice de 1981 à 1986. Il a fait voter l'abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981. Il est l'auteur de:

L'exécution (1973), réédition chez Fayard en 1998.

Un antisémitisme ordinaire (Vichy et l'éviction des avocats juifs, 1940-1944), éd. LGF, 1999.

L'abolition, Fayard, 2000.

 A lire également, de Sandrine Costa, La peine de mort. De Voltaire à Badinter, éd. GF-Flammarion, coll. Etonnants classiques, 2001.

 

 

sommaire & édito 109

LANGAGE TEXTO : TALKOD?

Non? T DpiT? G D6D 2 t'expliké 100 m NRV… DAK?

Jean-Louis Rossion, ISC, La Roche en Ardenne 

 

 Une dÉfinition

Le texto est un message écrit, limité à 140-160 caractères, qu'on s'échange entre téléphones mobiles (GSM). Synonyme anglais: SMS (Short Message Servicing).

"Le langage texte: C kwa sa? Le langage texto est la nouvelle façon de parler ou d'écrire qui fleurit sur Internet et les télémessages envoyés de GSM à GSM, majoritairement par les 15-25 ans. Les jeunes l'utilisent parce que c'est plus rapide et surtout parce que cela revient moins cher. Les plus âgés sont plutôt contre, car ce n'est pas facile à lire, et puis ce n'est pas le meilleur moyen de protéger la langue française" (extrait du texte de Mélanie).

"Il est partout: il a envahi la rue, l'école, la toile, les SMS. C'est le nouveau langage simple à la mode pour les jeunes. Mais il déclenche aussi un débat: est-il un avantage ou un danger pour la langue française? Certains pensent qu'il la déforme et l'appauvrit. D'autres, au contraire, disent qu'il réactualise et modernise la langue de Molière. Il est en tout cas le reflet de la société actuelle: "Toujours mieux, toujours plus vite". Mais KI SA IL? Le langage texto, évidemment." (extrait du texte d'Amandine P.).

UN CONSTAT

"...Comme toute langue vivante, le français évolue. Chacun peut s'en rendre compte en comparant la langue de Montaigne à celle du dernier Prix Goncourt. Mais cette évolution est beaucoup plus difficile à percevoir lorsqu'elle s'opère sous nos yeux… Comme la nature, la langue est un vaste laboratoire. Elle est le théâtre d'expériences innombrables… A ceux que ce spectacle affligerait et qui y verraient l'annonce d'un déclin de notre langue, j'adresse ces quelques mots du lexicographe Alain Rey: "Le français est une langue en danger, une langue vivante." … "

Jean-Marie KLINKENBERG, Président du Conseil supérieur de la langue française in  "Y'a pas photo" Quelques instantanés du français d'aujourd'hui. Ministère de la Communauté française de Belgique. Service de la langue française 1999 p. 4-5.

Et puis, comme disait ce cher Victor HUGO: "La langue française n'est point fixée et ne se fixera point."

 

UN ESSAI DE CARACTÉRISATION DU PHÉNOMÈNE TEXTO

La RÉDUCTION consiste à supprimer un certain nombre d'éléments d'un mot ou d'un groupe de mots pour créer un mot nouveau. Il existe trois sortes principales de réductions.

La troncation: le fait de créer un nouveau mot en supprimant une ou plusieurs syllabes d'un mot existant.

Troncation par aphérèse: autobus a donné bus; et troncation par apocope: kilogramme a donné kilo.

Les troncations, surtout par apocope envahissent notre vocabulaire et celui de la pub-licité (clim-atisationairco-nditionné, actu-alité en exclu-sivité).

Ce phénomène n'est pas nouveau et la langue s'en est déjà donné à cœur joie. Songez à l'auto-mobile, au ciné-ma-tographe, au vélo-cipède, ) la photo-graphie, à la radio-diffusion, à la télé-vision, au dactylo-graphe, aux math-ématiques, à la géo-graphie, à la gym-nastique.

Serait-ce la loi du moindre effort qui nous dicte ainsi des mots courts destinés à un emploi qui se fait remarquer au début puis s'implante dans la langue?

 

La siglaison: créer un nouveau mot en ne retenant d'un groupe de mots que leurs lettres initiales. Le nouveau mot ainsi créé est appelé sigle et chacune de ses lettres se prononce séparément: H.L.M.

L'acronymie: même système que la siglaison à la différence que les lettres initiales qui servent à composer le nouveau mot conservent leur prononciation habituelle: OTAN, NASA. On utilise parfois plus que la lettre initiale: Benelux par exemple.

Certains mots sont en réalité des acronymes: sida (syndrome immuno-déficitaire acquis), radar (radio detecting and ranging system), etc.

in "Y'a pas photo" Quelques instantanés du français d'aujourd'hui. Ministère de la Communauté française de Belgique. Service de la langue française, 1999 p. 24-25.

Des prÉcurseurs?

les Romains, bien sûr, avec leur SPQR qu'ils ont imposé partout, et qui rappelle singulièrement le MDR (mort de rire) ou ASAP (as soon as possible). Le fameux doukipudonktan de Zazie dans le métro de Raymond Queneau n'a pas à rougir devant tanpi si ta pa kapT ou vs aV le tps pour 1 Kfé?.

Allez aussi faire un petit tour dans les productions de l'OULIPO, les textes de Boris Vian, les beaux mots d'MC Solaar ou des Calligrammes d'Apollinaire pour vous convaincre que ce nouveau langage n'est pas révolutionnaire mais qu'il peut aussi y avoir du génie dans la production actuelle. Lisez aussi LMDP:-)!

DES EXEMPLES POUR COMPRENDRE ?

Un petit poème?                                                        Ce qui nous donne:

 G AC ZÉ FÉT                                                           J'ai assez aidé et fêté
L éBZDIR                                                                 Et les baisers d'hier
L èRUL DT                                                               Et les ruelles d'été
LEJ FMR                                                                  Élégie éphémère
OWGT                                                                                  Au doux bleu végété        

Louise De Vilmorin  (L'Alphabet des aveux)

 

Des exemples tirés de Plumes, Pratiques impertinentes de l'écriture, de J.-M. Delbuschèche, B. Javaux et B. Marlière, Editeur Didier Hatier (jeu N° 13, Alphabet parlant, pp. 30-31):

… Infusions du gris P aux tremblances cruelles,

B noir et sels de bain des vapeurs et détentes,

Vert G plein de beaux fruits et de frissons d'ombelles,

V roux… ah! enfin seuls! rire des lèvres belles … (Roland Bacri)

Petite devinette?
- Quelles sont les lettres les plus anciennes? Et les plus légères?
- AG et Lé, bien sûr…

La marque de produits pétroliers Q8, la DS de chez Citroën, une K7 audio ou vidéo,

 

DES JEUX D'ÉCRITURE: l'alphabet qui parle.

  Extrait de 50 jeux de langue pour l'école, CFWB Service de la langue française, 1997, page 10 :

 

"Ce jeu développe l'acuité auditive de l'enfant. Il est amené à distinguer clairement les sons engendrés par chaque lettre et à ne plus les employer comme il en a l'habitude: "r" et "i" ne font plus "ri" mais bien "éri"; "m" remplace tout le mot "aime"…

Qui ne s'est pas amusé à épier les plaques des voitures et à les lire de façon amusante?

7 1 9 K C ou bien encore A L M 1 9 9

Mais on peut aussi jouer avec l'alphabet: A G L A R I T

Le plus difficile sera de créer des phrases ou encore des textes entiers:

L A M é… L I R S T… L I A V Q… L A U

 

Un exemple tiré de Plumes, Pratiques impertinentes de l'écriture, de J.M. Delbuschèche, B. Javaux et B. Marlière, Editeur Didier Hatier (jeu N° 13, Alphabet parlant, pp. 30-31) :

L N

L N é O P Y - L I A é T L V -  L I A V Q - L I A é T O Q P é é D - L I A é T M é é A I - L I A O B I A é T A B C A V G T A R I T - L I é D C D A G é K C

 

UN LANGAGE POÉTIQUE UNIVERSEL ou UNE MENACE ORTHOGRAPHIQUE?

"Who WANS B a Poet? Fans of the short text message claim this abbreviated method of communication could be a new art form… "Telepoetry is the newest literary form," says Victor Keegan, the newspaper's Online  editor. "We are at the start of a literary and communications revolution"…

By Anthee CARASSAVA in TIME May 14, 2001, p. 68.

"Le texto peut-il faire passer de nouveaux mots et orthographes dans le dictionnaire?

La communication électronique engendre des modes de communication moins formalistes et moins contrôlés. Disons qu'elle est plus tolérante aux fautes d'orthographe. C'est une question très sensible, surtout en France. Mais il faut bien voir que certains langages sont confinés à des formes de communication. Certains enfants ne maîtrisent pas ces barrières, mais ce sont des exceptions. Il y a des règles de transpositions. A l'oral, on dira "ché pas", à l'écrit traditionnel "je ne sais pas". Je pense que le texto n'empêche pas de faire passer l'orthographe dans l'écrit traditionnel. Il peut par contre être un prétexte pour les enseignants à établir des passerelles vers des Queneau et autres Apollinaire. Justement, elle est où, la barrière entre littérature de Queneau et le texto? La finalité n'est pas la même, tout simplement. Le texto est éphémère, il n'est pas destiné à durer. Il n'y a en commun que la dimension du jeu, ça c'est très positif. Cela peut amener à une réflexion sur le langage.

Dixit Jacques ANIS, professeur de linguistique à l'Université de Paris X Nanterre. Il a dirigé l'ouvrage "Parlez-vous texto?" (Le Cherche-Midi), présenté comme un "guide des nouveaux langages du réseau", in La Libre Belgique, mis en ligne le 11/01/2002, www.lalibre.be)

 

GENÈSE D'UN TRAVAIL SUR LE LANGAGE TEXTO... ou le jeu du hasard

Premier trimestre, classe de quatrième rénovée, 24 élèves, excellent niveau.

Parcours sur la fonction poétique et la chanson française avec analyse du texte, du son et du clip.

En novembre, une chanson de Michel Polnareff, LNAHO, pour montrer l'utilisation de stéréotypes (Hollywood, Californie, cinéma, star system, etc.) à partir du clip.

Préparation d'une petite biographie de Polnareff à fournir aux élèves.

Recherche sur l'Internet du texte de la chanson et d'une biographie.

Moteur de recherche www.google.com

Mots-clefs: Polnareff LNAHO

Et encore cette citation :

 

"Longue tradition. Le parler texto s'inscrit dans une longue tradition, bien connue des amateurs de mots croisés et des anciens utilisateurs du Minitel" souligne Jacques Anis… Le principe est souvent de simplifier l'orthographe, voire de n'utiliser que les consonnes, renouant avec les règles de vieilles écritures comme l'hébreu ou l'arabe. Michel Polnareff avait intitulé une de ses chansons "LNAHO". Lisez le titre à voix haute; le barbarisme se change en un tout simple "Héléna a chaud"…

 

(La recherche dans les adresses fournies par Google est plus que fructueuse et l'idée d'un petit travail, un jour, plus tard, au troisième trimestre, peut-être... En réserve.)

Travail de décodage du texte… passée la première minute de surprise et d'étonnement, d'incompréhension, voire d'angoisse (oui oui) des élèves.

Écriture du texte en français classique (respect de l'orthographe).

Le travail habituel, normal, préparatoire à l'analyse du clip…

 

Texte de la chanson

Michel POLNAREFF, LNA HO (M.Polnareff- J.R.Mariani) 1990

 

a.B
a.B.B
L.N.A. L.N.A. H.O
L.N.A. A.O.T. C.O
G.A.P. L.N.A. H.O
L.N.A. H.O
G.A.P. L.N.A. O.O
L.N.A. H.O
L.H.O. L.H.O. O.L.N.A
L.A.O.T.C.O. O.L.N.A
L.C.A.C.B.C. O.L.N.A
G.C.D.G.C.D. O.L.N.A
L.H.O. L.H.O. O.L.N.A
L.A.O.T.C.O. O.L.N.A
L.C.A.C.B.C. O.L.N.A
G.A.P. L.N.A. H.O
L.N.A. H.O
G.A.P. L.N.A. O.O
L.N.A. H.O
O.G.A.C.A.P. C.O
L.N.A. L.N.A. H.O
O.J.V. O.J.V. O.O
L.N.A. H.O
G.A.P. L.N.A. O.O
L.N.A. L.N.A. H.O
L.H.O. L.H.O. OO
L.N.A. H.O
L.H.O. L.H.O. O.L.N.A
L.A.O.T.C.O. O.L.N.A
L.C.A.C.B.C. O.L.N.A
G.C.D.G.C.D. O.L.N.A
L.H.O. L.H.O. O.L.N.A
L.A.O.T.C.O. O.L.N.A
L.C.A.C.B.C. O.L.N.A
G.C.D.G.C.D. O.L.N.A

 

ET C'EST LÀ QUE LES ÉLÈVES LANCENT LA BALLE…

"Tiens c'est comme les SMS… ou aussi comme sur les chats… Vous en pensez quoi, Monsieur, des SMS?… On peut écrire comme ça?… Moi, répond une élève, je n'aime pas trop, c'est trop compliqué à lire… Moi, dit un autre, je trouve ça marrant; les smileys aussi, c'est amusant…"

...QUE JE SAISIS AU BOND !

Puisque les avis sont divergents et qu'il semble évident que ce sujet les intéresse, voici ma proposition de travail:

TRAVAIL PERSONNEL                         è délai = 10 jours

Ressources:

Chanson (Polnareff, LNAHO) è analyse texte/son/clip

Articles fournis:

1     Cyberpresse.ca:
source =
http://www.cyberpresse.ca/reseau/tendances/0109/ten_101090015184.html

2     Bretagne-Online:
source =
http://www.bretagne-online.com/telegram/htdocs/archive/2001/20010725/24_HEURES/article/art_010A080000_3047847.htm

LIRE ATTENTIVEMENT LES DEUX ARTICLES SUR LE LANGAGE TEXTO

RÉDIGER UN TEXTE (env. 150-200 mots) STRUCTURÉ EN 4 § OÙ VOUS DONNEZ VOTRE AVIS SUR L'UTILISATION DU LANGAGE TEXTO

1                Introduction (de quoi allez-vous traiter? - bref plan de vos idées (pour/contre) que vous allez présenter) (= 1/5 du texte)

2                Développement (= 3/5 du texte)

2.1   le côté positif du langage texto

2.2   le côté négatif du langage texto

3               Conclusion personnelle (affirmation de votre avis) (= 1/5 du texte)

ÉVALUATION DES TRAVAUX ET RÉFLEXIONS DIVERSES

Chaque élève a rendu un travail conforme aux consignes. Les textes sont bien construits et les avis intéressants, nuancés. Si ce travail a été effectué avec les élèves de quatrième générale, il pourrait aussi être facilement adapté pour des élèves plus jeunes ou plus âgés.

Le point de départ de ce travail est bien sûr un peu dû au hasard, mais il pourrait aussi être tout autre: lecture d'articles de journaux consacrés au phénomène, jeu d'écriture, chat organisé, etc.

Une découverte amusante pour le correcteur que je fus, c'est qu'il y a relativement peu de fautes d'orthographe dans le corps du texte, comme si la permission donnée d'écrire librement quelques éléments en texto faisait prendre conscience de la norme orthographique.

 

PAROLES D'ÉLÈVES EN VRAC

Cela pourrait aussi servir de rampe de lancement pour un débat...

 

Et si les jeunes sont habitués à ce type d'écrit, je ne sais pas si un non-initié comprendrait le message du premier coup d'œil? Or, pour être acceptable, une langue doit permettre de communiquer avec tout le monde, ce qui n'est pas encore le K du texto. - Amandine P.

...j'aime autant payer deux SMS et écrire normalement plutôt qu'écrire comme ça et n'en payer qu'un seul.. Je trouve que c'est illisible et pour tout vous dire, ça m'énerve quand je reçois des SMS en langage texto! ...C'est influencer les jeunes à mal écrire et prendre de mauvaises habitudes. Pour moi, c'est une mode qui va passer. - Mélanie

Pour moi, le langage texto est un moyen simple et à la portée de tous. C'est une façon logique et spontanée d'écrire. En effet, ce "code" reflète la logique interne de la langue. Je dirais ensuite que le texto ne déforme pas la langue, mais nous ouvre plutôt sur sa richesse à laquelle on ne prête guère attention dans les discussions de tous les jours. C'est donc sans hésitation ke je di wi o texto! - Aurélia

Il permet de dire un "max en min 2 temps". Faciliter la communication n'est-il pas le but premier d'une langue? - Amandine

Hélas! le vocabulaire de ces messages est assez réduit, les mêmes mots revenant sans cesse. L'utilisation trop fréquente de ce nouveau langage nuit aussi gravement à la santé de l'orthographe. - Nathalie

...l'utilisation de l'anglais dans les messages texto favorise indirectement la connaissance du vocabulaire de cette langue. Certains professeurs... d'anglais le constatent avec plaisir. - Romain

Le texto a malheureusement ses côtés négatifs: la taille. Le message ne peut dépasser 160 caractères (500 pour les plus chanceux), ce qui limite considérablement le contenu du message. - Jorge

 

Avec le langage texto, on parle compressé, ce qui veut dire que la langue française n'est plus aussi bien utilisée et certaines personnes qui ne sont pas habituées à ce langage peuvent être perdues au premier coup d'œil... ce qui en fait un outil de communication peu adapté à tout le monde. - Amandine V.

Le texto est utilisé dans le but d'écrire le moins possible, mais de se faire comprendre le mieux possible. Il remplit très bien sa tâche. Pourquoi écrire "je t'aime" et payer plus plutôt que "g t'M" et payer moins? Le texto fait vivre la langue française avec de nouveaux mots. - Victor

Ce nouveau langage s'inscrit dans une longue tradition et est un moyen social pour communiquer avec le plus grand nombre d'une manière concise et expressive. Il est à la portée de tous et présente une possibilité de garder la dynamique de la langue, qui doit évoluer et rester vivante. - Céline

Derrière le texto, se cachent du mystère, un gain de temps, la facilité... Après tout, le français est une langue qui se modifie, tout doucement, d'année en année. Dans la mesure où le texto n'empiéte pas trop sur le français, je suis pour, mais je reste fidèle au français qui, même modifié, est une langue riche, reflétant des années d'histoire. - Stéphanie

Pour pouvoir défendre le français, il faut le parler et l'écrire correctement. Le texto est un peu barbare et même si l'anglais recule, il occupe encore une place importante. Il faut souligner aussi que l'emploi du texto autorise d'autres abréviations. Le langage texto peut être une bonne idée si tout le monde utilise les mêmes codes. - Frédérique

C'est rapide parce que, quand on est pressé, on prend son GSM et on écrit un petit SMS comme "S que tu vi1" à celui à qui on veut dire quelque chose, et hop, on l'envoie. Si on devait téléphoner, on devrait attendre que cette personne décroche et espérant qu'elle ne soit pas occupée. - Alicia

 

 

En ce qui me concerne, je suis pour le langage texto à 100%. Comme je l'ai écrit plus haut, il trouve parfaitement sa place dans notre société actuelle: très rapide, mais très précis, en même temps. Personnellement, je surfe beaucoup sur les sites de chat et je trouve amusant ce langage texto. On y gagne en temps. Idem pour les SMS. Mais certaines personnes trouvent cela énervant dans le sens qu'elles estiment que la langue française est assez riche et n'a pas besoin de ce langage superflu. J'en pense pour ma part tout le contraire, car le texto vient de naître, et n'est pas près de s'éteindre de sitôt, et met du fun dans la langue française. - Claire

 Le paradoxe de ces messages est qu'ils doivent être courts mais expressifs. Le texto est très pratique, très ludique. Il faut parfois déchiffrer mais c'est justement ce qui est très amusant. - Sophie

Le langage texto remplace les lettres, les coups de téléphone ou même les possibilités de se voir... Donc, il y a plus de communication et en même temps il y en a moins. De plus, il faut obligatoirement un GSM ou un ordinateur connecté. Certains ne peuvent se le permettre. - Marie

L'orthographe française n'est déjà pas parfaite pour tous (en particulier pour moi); alors, avec ce langage, elle ne s'améliorera pas. De plus, nous ne pouvons pas écrire tous les mots de la langue française sous cette forme. C'est pour cela que je ne trouve pas le langage texto si pratique. - Lucine

Je trouve qu'il faut réfléchir deux fois quand on l'utilise, mais bon, c'est une question d'habitude. Dans un certain sens, je trouve qu'il est pratique, rapide et assez marrant. Je suis contre, mais si tout le monde s'y met, je suivrai le mouvement. - Aurélie

 

 

UN DICTIONNAIRE... déjà?

 

Un petit clic de souris sur ce site québécois: http://www.texto.ca/texto/ pour vous convaincre encore une fois que les descendants de Cartier sont toujours des pionniers!

 

AILLEURS SUR LA TOILE

 

Google ® texto ® web ® total d'environ 3.190.000 pages

Google ®texto ® pages francophones ® total d'environ 20.500 pages

Google ® langage texto ® pages francophones ® un total d'environ 2.800 pages

Vous ne manquerez pas de références ni d'articles ni de textes...

 

 

CONCLUSION

 

Si l'on en croit diverses sources, le phénomène SMS est en pleine expansion. Le langage texto commence à envahir les forums de discussion. De là, maints questionnements sur le bon usage du français et de son orthographe. Le verlan, l'argot ou l'anglais n'ont pas tué la langue mais l'ont peut-être vivifiée. Puisse le texto y parvenir aussi.

Seuls les vendeurs de timbres et de cartes postales ont du souci à se faire.

  

@+ CDLT JLR

sommaire & édito 109

 

Pour la Semaine du livre

De la 1re à la 7e

 

Le récit policier ou l'écriture à la loupe

 

Patricia Andris, Stéphanie Van Bracom, Didier Journée (stagiaire), et l'équipe des professeurs de français de 3e année

Institut Saint-Joseph, Charleroi

Enseignement général et professionnel

 

 

Pour la seconde édition de la Semaine du livre dans notre école (du 25 au 29 mars 2002), nous avons choisi deux thèmes: le récit policier et l'édition de jeunesse. Voici un aperçu de l'organisation générale de cette semaine, pour l'ensemble de nos classes, de la première à la septième.

 I.     Les expositions

 a.    Exposition de la Communauté Française, intitulée Noires enquêtes criminelles - Les "colles belges"

       Destinée particulièrement aux élèves des 2e et 3e degrés, elle présente les caractéristiques du genre policier, et fait découvrir la richesse de la littérature policière belge.

       Une tournante a été organisée de façon que toutes les classes puissent en profiter, et entreprendre un travail biographique et bibliographique, sur deux auteurs au choix.

 b.    Exposition sur le thème Les auteurs et l'ambiance du récit policier

       Elle a été organisée par les élèves de 7e professionnelle, option Accueil médico-social dans le cadre du cours de Communication, de Madame Van Bracom.

       Préparation: chaque élève a élaboré une affiche sur un auteur policier, ce qui a nécessité des recherches sur la biographie et les œuvres de l'écrivain, ainsi qu'un choix de données pour l'illustration. De plus, l'ambiance du bureau du commissaire Maigret avait été reconstituée dans un coin de la salle d'exposition.

       Les élèves du 1er degré, auxquels était destinée principalement l'exposition, étaient accueillis par leurs aînés de 7e, dûment déguisés en... inspecteurs de police.

 c.    Exposition de travaux d'élèves (entrepris en interdisciplinarité français et arts plastiques) dans les couloirs de l'école.

  

II.   Journée des écrivains, des éditeurs et des libraires

              Personnes invitées: André-Paul Duchâteau, écrivain; Bernard Gheur, écrivain ; John Ellyton, éditions Mémor; Gérard Lepaige, éditions Labor; Jean-Christophe Borremans, éditions Vents d'Ouest; Régis Delcourt, libraire Point-Virgule, Namur.

       Déroulement de la journée (le 29 mars, de 8h30 à 13h):

       Accueil - Rencontre avec les élèves de 3e en deux étapes (cinq classes, puis quatre classes): questions, réponses, débat avec les personnes invitées.

            En amont de cette manifestation, dans le cadre du cours de français, un travail de préparation effectué par les élèves:

       *   lecture de deux œuvres (Bernard Gheur, La bande originale, éd. Labor; André-Paul Duchâteau, Meurtre pour meurtre, éd. Mémor) et rédaction des questions pour la rencontre.

       *   un parcours sur le récit policier: théorie, atelier d'écriture, film.

       *   quelques pistes de réflexion sur le métier d'éditeur, de libraire.

 

III.    Comment intégrer des élèves de 7e accueil médical- social et hôtellerie dans un projet sur le récit policier?

 a.       Une exposition: voir ci-dessus.

b.       Dans le cadre du cours du français, un parcours sur la nouvelle policière a été mis sur pied par le stagiaire, Didier Journée.

 

Objectifs de ce parcours :

1.       Définir la nouvelle. Théorie de la narration; spécificité du genre.

2.       Différencier une nouvelle de surprise criminelle d'une nouvelle d'énigme criminelle. Recherche sur documents.

3.       Réaliser le plan et découvrir le schéma d'une nouvelle énigme criminelle.

4.       Atelier d'écriture: composer une nouvelle policière. Enoncé des contraintes et des conseils - premier jet - deuxième jet.

          (Travail individuel formatif. Sujet au choix.)

5.       Dire une nouvelle policière.

          Écoute de deux nouvelles. Observation des moyens expressifs de l'oralité: sonorité de la voix, articulation, rythme du débit, bruits de fond ou de transition.

          Découverte des bruits du "policier": un fond sonore spécifique, original.

          Enregistrement de la nouvelle sur une cassette audio.

          La finalité de cette activité: offrir ces nouvelles policières (textes et cassettes) à des enfants dans les hôpitaux.

 c.       Une journée à Liège sur les pas de Georges Simenon, via le Syndicat d'Initiative de la Ville de Liège. Contacts préalables avec celui-ci.

          L'objectif: réaliser des panneaux pour la journée Portes ouvertes de l'école, au mois de juin.

  

Au total, et à l'arrivée...

Une grande satisfaction pour ce tout ce qu'élèves (et professeurs) ont pu découvrir ou redécouvrir: une meilleure connaissance de l'univers du polar, de son écriture et de ses auteurs, du monde de l'édition et de la diffusion culturelle; la satisfaction d'avoir joué le jeu du travail d'équipe dans une animation qui concernait tout notre établissement scolaire.

Et en prime, le sourire lumineux des enfants dans les hôpitaux.

Pour l'équipe, Patricia Andris

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